Maak kennis met Perrine.

Laïus sur moi :

Lors de mes études aux beaux-arts, j’ai utilisé l’argile pour un projet particulier. Approche très succincte, j’en ai gardé le sentiment que quelque chose s’était joué dans cette rencontre avec la terre.

Cinq ans plus tard, en janvier 2020, j’ai enfin eu l’occasion de partir me former dans le Berry, pour un stage au côté d’un céramiste, Dominique Legros. Depuis je n'ai pas arrêté.

De part ses gestes simples, son infinité de possibles, la céramique me permet de porter toutes les casquettes qu'il me plaît : l’archéologue, l'artisan, la chercheuse, la chimiste, la magicienne et ainsi de suite!

Je travaille avec la terre du Fuilet (49) ou celle de Saint-Amand (58), elles résistent aux expériences du feu et leur aspérité me plaît. Il n’est pas dit qu’au fil des rencontres je découvre d’autres terres, voir même que je me mette à en récolter – il y a de quoi faire dans les vallées et coteaux qui m’entourent... Installée depuis peu à Rochefort sur Loire, au cœur d’une région de vignerons, je récupère par exemple les cendres de souches brûlées pour la confection de certains de mes émaux.

Principalement en grès, cuisson électrique ou enfumage (dans des bassines en zinc), modelées aux colombins, à la plaque, de petites curiosités et parfois des sculptures plus ambitieuses sortent de mon atelier. J’aime à vagabonder entre un travail sculptural ou tout simplement fonctionnel, en gardant toujours un œil sur les formes du paysage, celles des détails qui m’inspirent.

Dans mon (petit) atelier, tout se recycle au maximum, se trie, se transforme ; récupérer est une priorité. Mon atelier s’étoffe au fur et à mesure de mes moyens et de mes trouvailles, avant même d’être une contrainte c’est surtout une limite qui me permet d’exploiter au maximum ce que je possède, comme le cadre imposé par une feuille de dessin.